Inversiones térmicas nocturnas con estrato cálido en niveles atmosféricos bajoscontrastes térmicos significativos en la Demarcación Hidrográfica del Segura (2011-2020)
- 1 Departamento de Geografía, Facultad de Letras, Universidad de Murcia
ISSN: 0430-5027
Année de publication: 2022
Volumen: 57
Número: 120
Pages: 149-179
Type: Article
D'autres publications dans: Finisterra: Revista Portuguesa de Geografia
Résumé
Le sud-est de la péninsule ibérique (Espagne) est caractérisé par une récurrence importante des processus d’inversion thermique nocturne (ITN), principalement en raison du grand nombre de jours clairs tout au long de l’année. Le district du bassin du fleuve Segura (DHS) a une différence d’altitude de 2100m en 150km, avec des zones de vallées alternées et des zones orographiquement complexes et accidentées. Il en résulte des contrastes thermiques nocturnes marqués, dont les différences thermiques verticales sont de 13,0ºC entre les zones de bassins d’air froid ou bassins d’air froid (PAC) et les surfaces irrégulières. Les contrastes thermiques sont analysés à travers 58 observatoires météorologiques au cours des 50 matinées avec la plus forte intensité d’inversion thermique au cours des dernières années d’observation (2011-2020). Par ailleurs, les caractéristiques et les causes de déclenchement de tels processus sont analysées à travers l’analyse de variables qui influencent la répartition des températures minimales (vent, humidité relative, ...). De plus, une technique d’analyse satellitaire à haute résolution (au moyen du sensor ASTER) est présentée, à travers l’élaboration de thermographies (distribution des températures de surface), qui complètent, du point de vue spatial, la distribution des températures minimales au petit matin de NTI dans certains secteurs de la zone d’étude. Parmi les résultats les plus concluants, des différences thermiques notables se distinguent lors de matinées stables (différences moyennes de 7,1°C et différences absolues de 13°C entre les observatoires situés au fond des vallées (CAP) et ceux situés à des altitudes plus élevées, dans des zones orographiquement accidentées), enregistrées sous masses d’air chaud et sec à un niveau géo-potentiel de 850hPa.